A compter du jour où l’autorisation est notifiée, si les travaux ne sont pas entrepris dans le délai de 3 ans, le permis de construire ou la déclaration préalable est périmé. Il en est de même si les travaux sont interrompus pendant un délai supérieur à une année.

Il est toujours possible de contester un projet de construction ou de travaux.

Si l’autorisation administrative est illégale et porte préjudice, le Tribunal Administratif peut être saisi, pour en obtenir l’annulation, dans un délai de 2 mois à compter du premier jour d’affichage de l’autorisation sur le terrain.

A l’expiration d’un délai d’un an à partir de l’achèvement de la construction ou de l’aménagement, il n’est plus possible d’exercer un recours en annulation de la décision. Les tiers peuvent aussi saisir le Tribunal de Grande Instance afin d’obtenir la démolition de la construction ou des travaux litigieux.